Patrimoine naturel

Patrimoine naturel de Cervières

La vallée de Cervières est située dans une région de montagne à fort caractère. Sa géographie, sa géologie atypique et son climat doux et exceptionnellement ensoleillé offrent des paysages contrastés et un patrimoine naturel riche et varié. Ce patrimoine est si remarquable qu’une partie de la vallée a été labellisée par le réseau Natura 2000, au sein d’un site de 26 600 ha situé entre Queyras et Briançonnnais.

 

 

 

Parmi ces richesses, on peut noter le Marais du Bourget, une zone humide labellisée Natura 2000 d’environ 70 ha, qui constitue un milieu naturel remarquable tant par la beauté de ses paysages que par sa diversité biologique. On y trouve des espèces floristiques d’intérêt national et européen telles que le bouleau des Carpathes, le jonc arctique, divers carex…

 

 

 

Le marais partage la haute vallée de la Cerveyrette avec de vastes prairies de fauche, témoins d’une activité agricole traditionnelle de montagne, abritant une grande diversité de fleurs, d’insectes mais aussi d’oiseaux. Des mesures spécifiques ont été mises en place pour maintenir des pratiques de fauche favorisant cette biodiversité.

 

 

 

Les massifs forestiers autour de Cervières sont également très diversifiés : on y trouve mélèzes, pins cembro, pins à crochet, pins sylvestres, sapins… Ces grands ensembles forestiers sont particulièrement importants pour la Chouette de Tengmalm et la Chevêchette d’Europe, deux rapaces nocturnes protégés au niveau européen par la Directive Oiseaux.

 

 

 

 

 

Les pelouses alpines et sub-alpines constituent la formation végétale la plus représentée sur ce territoire. Au-delà de la limite supérieure de la forêt, et dans les milieux ouverts entretenus par l’homme, leur composition et leur diversité varient selon leur altitude, leur exposition, le substrat géologique, l’humidité, etc.

 

 

 

Curiosité géologique presque unique en son genre, le massif Chenaillet cache un secret bien gardé… Il est le témoin d’une ancienne croûte océanique formée il y a environ 155 millions d’années. On peut y découvrir l’ensemble des roches ayant constitué le plancher de l’ancien océan alpin aujourd’hui disparu lors de la convergence entre les deux plaques lithosphériques africaine (Italie) et européenne (France). Sujet d’un débat scientifique actuel, il constitue un site d’intérêt international pour la recherche géologique mondiale. Pierres exposées sur le parking du foyer de ski de fond.

 

 

Plus d’infos avec le Centre Briançonnais de Géologie Alpine:
https://www.cbga.net/

 Et/ou  la maison de la Géologie: https://www.maisondelageologie.fr/

 

Quelques lacs sont clairsemés sur le territoire. La plupart d’entre eux se situent sur les pentes sud entre le Chenaillet et le col Bousson. Mais le plus beau de tous est sans doute le lac des Cordes (voir rando n°6 du dépliant été). Bien que peu nombreux, ils sont d’un grand intérêt écologique. Certains abritent sur leurs berges des milieux que l’on retrouve dans le Grand Nord.

 

 

 

Côté faune sauvage, peut-être aurez-vous la chance d’apercevoir marmottes, chamois, chevreuils, sangliers, cerfs, renards, blaireaux, lièvres, tétras-lyre, lagopèdes alpin, aigles… ou même loups… Tendez-vos oreilles, vous entendrez pics, mésanges, fauvettes, rougequeue, bruants, pinsons, sitelles, grives, merles, coucous, pouillots, pipits, et de nuit : chouettes de Tengmalm et Chevêchettes d’Europe, mais aussi le Grand Duc !

 

 

Le mythique Col d’Izoard
Le Col d’Izoard (ou col de l’Izoard)
est à cheval entre les communes de Cervières et celle d’Arvieux (vallée du Queyras), est à une altitude de 2 362 m. Il est franchi par la RD 902. Cette route est fermée à la circulation automobile l’hiver, et devient une piste de ski de fond.
En haut du col d’Izoard, vous découvrirez un des plus beaux panoramas des Hautes-Alpes, caractérisé par environnement minéral très atypique.
Le col d’Izoard est  Inscrit à la Route des grandes Alpes, et il est franchi régulièrement par le Tour de France.
(+ d’infos avec l’onglet “Col d’Izoard)